Imaginons ensemble la RD920 de la transition écologique !

Dix associations agissant pour la mobilité durable s’adressent à M. Georges SIFFREDI, nouveau Président du Conseil Départemental des Hauts-de-Seine

Tous les Antoniens la connaissent. Ils se situent par rapport à elle. Pour aller d’un point à un autre de la ville, c’est souvent la solution la plus simple. C’est en quelque sorte la colonne vertébrale de la ville. Vous l’avez deviné, c’est la RD 920, même si nombre d’entre nous l’appelons encore la Nationale 20. Nationale parce que hier elle reliait Paris à Toulouse. D’ailleurs, la 2ème DB de Leclerc venant de Normandie par le Sud l’avait emprunté pour aller libérer Paris. Si elle est devenue départementale, c’est parce que les grands flux de transit empruntent aujourd’hui la A6 et la A10 réunies, et que son trafic est essentiellement un trafic de proximité. Ce constat vrai à Antony, l’est tout au long de son parcours, de la Porte d’Orléans à Massy et à Longjumeau.

Alors quel avenir pour la RD 920 ? Cette question ouverte il y a 10 ans n’est pas refermée. Chaque jour qui passe depuis le lancement des premières études a enrichi, ce qui veut dire aussi complexifié, la problématique de l’aménagement de la RD 920. Les vélos doivent être pris en compte avec des pistes larges, à l’image des pistes de transition réalisées depuis juin 2020, parallèlement à la crise sanitaire, des pistes qui assurent la sécurité nécessaire pour les cyclistes

 Les pistes cyclables sur les trottoirs, elles, sont aujourd’hui regardées de façon très critique, parce qu’elles n’assurent ni la sécurité des piétons , ni celle des cyclistes, et parce qu’elles ne peuvent absorber un trafic vélo en croissance ou encore la circulation des vélos avec remorques.

Les transports publics de proximité ne marquent pas le paysage, alors qu’ils constituent probablement la clé du succès de la dynamisation commerciale de cet axe, dans une ville où l’on ne peut plus imaginer que chacun ait en permanence une voiture à disposition, dans une ville où le centre ancien et Antonypôle devront être reliés de façon performante.

Et bien sûr, les piétons doivent être mieux pris en compte : nous sommes toutes et tous piétons, à un moment ou à un autre et nous voulons pouvoir flâner ne toute liberté dans une ville apaisée.

Conscientes de ces constats et de ces attentes, dix associations qui agissent dans le domaine des mobilités tout au long de la RD 920, associations vélos, associations d’usagers de transports, pour l’environnement urbain ou pour la mobilité durable, ont pris la plume pour l’écrire au Président du Conseil Départemental des Hauts-de-Seine.

Elles ont fait ce geste important parce qu’ une part significative de la RD 920 reste à aménager de Bourg-la -Reine à la Porte d’Orléans, et que désormais, alors que la page est encore blanche, la solution à imaginer doit répondre aux exigences de la transition écologique.

Et, en ce qui concerne Antony, des enseignements seront à en tirer pour adapter le moment venu la colonne vertébrale de notre ville, pour garantir le droit à la mobilité de tous et pour soutenir le développement économique et commercial de notre ville.

Ci-joint le texte du courrier à M. Georges Siffredi, Président du Conseil Départemental des Hauts-de-Seine : Courrier_RD_920_23_11_20_3