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Nous avons besoin de faire de la rue Mounié une vraie zone de vie, avec moins de trafic, une réelle priorité aux piétons et une place correcte pour les mobilités douces. Ce que l’actuel projet ne permettra pas malgré les belles images.
Antony à Vélo n’hésite pas à croire au père Noël et sera sur place le 16 décembre en fin de matinée pour dire la vérité sur le projet et profiter de la magie de Noël.
Venez nous voir pour en parler et … surprise !
Le projet pour la rue Mounié dans sa version actuelle conserve intégralement la circulation automobile, y compris de transit, alors que le but premier des études était de la réduire pour changer la vie en faveur des Antoniens. Et pour que tout change… il faut du changement ! Afin d’obtenir un espace apaisé, nous demandons de dévier le transit afin de transformer cette rue en une vraie zone de vie qui soit attractive commercialement.
Avec 5 000 véhicules par jour, cette rue ne pourra pas être apaisée.
Elle restera encombrée, polluée et stressante pour les riverains comme pour les usagers. Or rien n’est prévu pour limiter ce trafic - à part les embouteillages eux-mêmes.
La vue d’artiste qui est présentée pour le projet est fallacieuse : la réalité sera non pas une perspective harmonieuse et ouverte, mais une reproduction de ce qui se passe actuellement : la plupart du temps, une longue file de voitures. C’est aussi ce que confirme l’étude de circulation. Lorsqu’il n’y a pas de bouchon, on peut s’attendre à une vitesse excessive car rien ne ralentit le trafic : plateau, écluse, rétrécissement, etc..
Le projet annoncé Ce qu’on aura si on ne fait rien de plus
Faire de la rue Mounié une vraie zone de vie
Avec une baisse du trafic, il serait possible d’établir une vraie Zone de Rencontre où les différents usages auraient leur place. Tout d’abord les piétons, qui auraient ainsi la priorité sur tous les véhicules et pourraient circuler sur toute la largeur de la voirie sans y stationner ; les mobilités douces qui pourraient accéder à un centre-ville apaisé[1] ; et la circulation locale. Ainsi la vie et le commerce local reprendraient leurs droits.
Mais pour cela, une nécessité : réduire la circulation, en ciblant prioritairement le transit…
C’était bien l’objectif premier des études qui ont été lancées pour pacifier la rue Mounié. Il faut y parvenir.
DES MOYENS POUR Y PARVENIR :
Selon les informations fournies dernièrement par la municipalité, les cyclistes sont véritablement les sacrifiés du projet.
La vitesse doit être limitée à 20 km/h (les 30 km/h dans l'appel d'offre étaient une erreur).
Mais il ne s'agit pas d'une "zone de rencontre" qui donnerait la priorité aux piétons et permettraient aux cyclistes de rouler dans les deux sens, toujours avec priorité aux piétons.
Les rigoles sont bien là, elles font 5 cm de profondeur, un risque et une gêne pour les cyclistes, fauteuils roulants... .
Et il n'y a plus de double sens cyclable.
Pour éviter ce rétropédalage, demandez une amélioration du projet sur la plateforme participative, avant le 29 novembre !
3 besoins à satisfaire absolument :
La dernière version du projet ne résout pas les difficultés déjà signalées, en particulier pour les cyclistes. Ceci doit absolument être corrigé, sauf à amener une régression sérieuse pour la circulation à vélo. Espérons qu’il soit encore temps de réagir !
Une nouvelle version du projet présentée dans Vivre à Antony et sur le site internet de la ville, suite à la dernière consultation, intègre des éléments bienvenus, en fait indispensables dès le départ : arbres, bancs, végétation, stationnement vélo.
Mais les recommandations émises le 12 septembre par le Comité vélo, indispensables pour les cyclistes, ne sont pas intégrées :
Faut-il attendre une nouvelle version ? En fait, la situation est inquiétante : car un nouvel appel d’offres a déjà été lancé par la ville tout début octobre. Et cet appel d’offres pose des choix très problématiques
En l’état, cet aménagement constitue donc une régression pour les cyclistes : les vélos ne disposent plus d’un espace comme c’est le cas aujourd’hui avec la bande bidirectionnelle (même si elle est très imparfaite), mais se retrouvent au contraire dans l’espace voitures étroit. Il n’y a plus de double sens cyclable, alors que le double-sens est de droit dans toute rue limitée à 30 km/h ou moins. Ils risquent de tomber s’ils sont amenés à franchir les rigoles en biais ; et les véhicules motorisés risquent d’aller plus vite qu’aujourd’hui, quand il n’y a pas d’embouteillage, l’espace étant plus dégagé. Pour les autres usagers, des difficultés sont prévisibles aussi (vitesse des véhicules, présence des rigoles).
Nous persistons à penser qu’une zone de rencontre bien conçue serait une bonne solution. Mais il ne suffirait pas de changer de panneau, si la chaussée reste identique : il faut aussi remplacer les rigoles par un autre dispositif de contrôle des flux motorisés (voir nos précédents articles).
La municipalité nous propose de donner notre avis : ce qui veut dire que le projet doit pouvoir être adapté ! C’est le moment de s’exprimer, avant le 30 novembre sur la plate forme participative
Le projet de réaménagement de la rue Auguste Mounié s’oriente, nous pouvons l’espérer, vers la transformation de la rue en une “zone de rencontre”, avec des aménagements pensés pour favoriser la coexistence harmonieuse entre les usagers et assurer la priorité réelle aux piétons. C’est l’orientation donnée par le Comité vélo de la ville pour offrir toutes les chances de succès à cette initiative prometteuse qui suscite un fort engouement, selon la consultation publique menée cet été.
La mairie d'Antony a mené cet été une consultation publique sur le projet de réaménagement de la rue Auguste Mounié. 84 % des réponses étaient favorables ou très favorables au projet, tandis que 16 % y sont défavorables(1). Les 1700 participants ont souhaité davantage d'arbres, de jardinières, de sièges et d'arceaux pour les vélos. Les travaux sont prévus de février à août 2024, selon les informations de la mairie.
Le Comité Vélo de la ville, réuni le 12 septembre 2023, a examiné ce projet d'apaisement de la rue Auguste Mounié. Ce comité rassemble diverses parties prenantes, dont la municipalité, des associations locales, la RATP et Transdev, ainsi que deux associations liées au vélo.
Les membres du comité vélo se sont prononcés pour que la rue Mounié restructurée ait le statut de « zone de rencontre ».
Qu'est-ce qu'une zone de rencontre ?
En France, la zone de rencontre est définie par le Code de la Route, plus précisément dans l'article R110-2 (2). Cette zone est un espace partagé où les piétons ont la priorité sur tous les véhicules et où la vitesse maximale autorisée est limitée à 20 km/h. Les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée sans y stationner.
Toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes. Le stationnement et l’arrêt des véhicules motorisés ne sont possibles que sur les espaces aménagés à cet effet.
Les entrées et sorties de cette zone sont annoncées par une signalisation et l'ensemble de la zone est aménagé de façon cohérente avec la limitation de vitesse applicable.
Pour qu'une zone de rencontre fonctionne de manière optimale, il est essentiel que les conducteurs, qu'ils soient au volant d'une voiture ou à vélo, se sentent comme des invités, et qu'ils ajustent leur comportement en conséquence. Les aménagements doivent être conçus de manière à renforcer cette impression et à éviter de laisser croire que la chaussée leur est exclusivement réservée.
Le projet présenté va largement dans ce sens et la zone de rencontre est mentionnée. Toutefois, dans les images du projet actuellement disponibles, cela n'apparaît pas assez clairement, notamment avec une ligne droite qui n’incite pas à rouler lentement.
Un simple panneau de signalisation ne suffit pas en effet à modifier les comportements. Des dispositions telles que l'emplacement des plantations, des places de stationnement pour les vélos, le type de revêtement de sol, ainsi que sa couleur, jouent un rôle crucial dans le changement de perception de la rue par les conducteurs et dans leur adaptation de leur conduite, ou dans leur choix d’un autre itinéraire plus rapide.
Les améliorations proposées pour la rue Mounié
Les propositions suivantes du Comité vélo visent à améliorer le projet en ce sens :
Végétation abondante : des arbres et des plantes devraient être plantés le long de la rue pour offrir de l'ombre en été sans obstruer la vue sur les vitrines des commerçants.
Revêtement sûr : le choix des matériaux au sol doit garantir qu'ils ne seront pas glissants, et les rigoles ne doivent pas être accidentogènes.
Stationnement vélo réfléchi : des emplacements de stationnement pour les vélos devraient être présents et répartis sur toute la longueur de la rue, sans compromettre le confort des piétons, à proximité des commerces.
Mobilier urbain pour tous : Des bancs et des espaces de repos devraient être installés pour permettre de s’asseoir, de se reposer ou de passer un moment convivial, notamment pour les moins valides ou les seniors.
Double-sens cyclable : les cycles doivent pouvoir emprunter la rue dans les deux sens, alors qu’elle resterait à sens unique pour les automobiles.
Continuité cyclable fluide : Les raccordements de la rue à ses deux extrémités seront étudiés pour garantir une circulation cyclable fluide et sécurisée.
Des espaces piétons agréables et adaptés au public devraient en outre favoriser le commerce, la rue devenant une destination et non plus un simple lieu de transit, un espace où l’on peut flâner et faire des achats. De nombreux retours d’expérience démontrent l’impact positif de l'apaisement des centres villes sur les affaires(3).
L'initiative de la ville d'Antony témoigne d'une volonté louable de promouvoir le partage de l’espace public et au respect de l’autre, pour tirer partie des avantages de la mobilité douce. En adoptant les principes d'une zone de rencontre, la rue Mounié devrait favoriser la coexistence harmonieuse entre piétons, cyclistes et automobilistes pour un avenir urbain plus durable et agréable pour tous. Nous espérons à présent voir une nouvelle version du projet prenant en compte les retours du comité vélo pour que ces objectifs soient atteints avec succès…
(1) selon Vivre à Antony d’octobre 2023
(2) https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045650507 ; https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/la%20zone%20de%20rencontre.pdf
(3) https://www.blog-territorial.fr/zones-pietonnes-commerces/
Le schéma directeur cyclable a été voté au conseil municipal du 6 avril 2023. C’est un outil indispensable, correspondant à un engagement pris par la Ville au début de la présente mandature.
Malheureusement le comité vélo de la ville, où siègent les associations et autres parties prenantes, n’a pas pu donner son avis sur ce schéma. Il a simplement eu connaissance du diagnostic et a été sollicité sur un aspect particulier. Voici notre analyse complète sur ce schéma, malheureusement établie après coup !
1. Des objectifs généraux à saluer
Le schéma directeur pose de très bons principes généraux : « apaiser l’espace public au profit des cyclistes, en réduisant la place attribuée à la voiture, et accompagner le changement de pratique vers plus d’usages du vélo ». On peut juste regretter que ceci n’inclue pas d’emblée les piétons.
L’objectif chiffré de 9 % de pratique cyclables est celui de la LOM pour 2024 (loi d’orientation des mobilités) et il a en fait été dépassé au vu des comptages réalisés au moment des confinements. Plus d’ambition est possible !
2. Un constat grevé d’angles morts
Des éléments du constat seraient à revoir. Classé dans les forces, on trouve « un effort important dans le respect de la réglementation cyclable ». Mais cet effort de respect de la réglementation n’apparaît pas en réalité. Sur le terrain, on ressent plutôt ce qui est cité dans les faiblesses : « conflits d’usage entre les véhicules motorisés / les piétons et les vélos sur plusieurs des pistes cyclables structurantes », ce qui reflète la gêne et le danger créés par les véhicules garés, voire circulant sur les bandes cyclables. C’est un des principaux points faibles qui apparaissent également dans le Baromètre vélo d’Antony. Or le schéma directeur ne prévoit rien à ce sujet.
Et parmi les points forts, « Des liens avec les associations vélos et les partenaires de la ville via le comité vélo» sont soulignés. Mais ces liens ne sont pas réellement mis à profit. Concernant le schéma lui-même, le Comité n’a été appelé à travailler que sur un aspect, qui est le classement des axes de proximité et le choix de l'échéance pour traiter les différents axes : soit durant le mandat en cours, soit ensuite. Un aspect assez limité par rapport aux enjeux du schéma directeur dans son ensemble !
3. Un réseau pertinent, avec quels aménagements ?
Le réseau cyclable prévu est pertinent, mais sans indication de qualité des aménagement qui seront installés (bandes, voies séparées, de quelle largeur ? etc.. ). La référence au Cerema est de bon augure, mais on a besoin d’intentions plus explicites, à la fois concernant la voirie dépendant de la mairie, et sur la voirie départementale, car les préconisations de la ville jouent toujours un grand rôle.
Le réseau structurant fait consensus. Il inclut, outre la RD920 et la RD986, les rues Mounié, Labrousse, Jean Moulin, Pajeaud, Suant, Lavoisier, Kennedy et Jouhaud ainsi que la Coulée verte. Etrangement le schéma directeur chiffre ce réseau à 25 km dont 19 déjà réalisés, alors que les voies citées totalisent plutôt 14 km dont la moitié environ sont équipées.
4. Stationnement : à améliorer
Le stationnement affiche des objectifs ambitieux (5 000 places contre 900 aujourd’hui), mais ne précise pas quand et comment, et ne prévoit pas d’échéancier pour le respect du décret qui impose 700 stationnements sécurisés dans les différentes gares dès le 1er janvier 2024.
On ne voit rien concernant la suppression du stationnement motorisé sur les 5 mètres en amont des passages pour piétons. Or cette obligation légale, instaurée en 2021 et qui doit être réalisée entièrement pour la fin de 2026, n’a pas encore connu de mise en œuvre à Antony. Ces places peuvent utilement être consacrées à du stationnement vélo, qui préserve la visibilité.
5. Formation : la vélo école d’Antony à Vélo semble reconnue
Nous sommes agréablement surpris de voir mentionner la vélo école pour adultes comme un objectif généralisable. Nous aurions aimé voir mentionner Antony à Vélo qui l’organise depuis 12 ans. La photo de la « vélo école » dans le schéma montre des enfants, il s’agit d’autre chose. Notre vélo-école est déjà ouverte à toutes les personnes souhaitant apprendre le vélo ou se perfectionner. La mairie vient de décider d’octroyer 1000 EUR en réponse à la demande de subvention présentée en fin d’année 2022.
Pour les enfants, la loi prévoit que tous les élèves sortant de CM2 doivent avoir atteint un niveau suffisant pour se déplacer à vélo de façon autonome (c'est le SRAV, Savoir Rouler A Vélo). Le schéma directeur inclut donc l’objectif de former tous les scolaires à ce niveau d’ici 2030, ce qui est très positif. Mais il faudrait aussi un calendrier et l’évocation des moyens nécessaires (aujourd’hui, 4 classes seulement sont concernées en pratique).
Le développement de services vélo en partenariat avec la mairie pour les quartiers dépourvus est une excellente perspective, ainsi que la communication et l’animation vélo.
6. Gouvernance : pourquoi pas être plus inclusif ?
La gouvernance à mettre en place, selon le schéma, concerne essentiellement les services de la municipalité elle-même : c’est un premier pas, de même que le développement de la pratique cyclable au sein du personnel municipal. Il nous paraît nécessaire d’y ajouter la police municipale, pour qu’elle puisse jouer son rôle dans la protection des aménagements cyclables.
Et cette gouvernance devrait inclure les partenaires, comme on l’a vu pour le Comité vélo. L’idée d’élargir le Comité à des « non-sachants » pour répondre aux attentes des « néo cyclistes » est une forme de dédain pour les associations existantes, comme si elles ignoraient les besoins des cyclistes non aguerris, alors que ceux-ci font aussi partie de leurs membres (ne serait-ce que via la vélo-école pour adultes). Le rôle de ce Comité demande à être explicité pour un meilleur fonctionnement. « partager les avancées de la politique » est une vision à sens unique : nous aimerions que la notion de co-construction puisse émerger, en commençant par une définition commune des ordres du jour du Comité vélo.
Les échanges avec les collectivités voisines sont un objectif à saluer.
Le coût du schéma directeur cyclable est chiffré à 3,8 MEUR en investissement sur 2 mandatures + 100 kEUR/an de fonctionnement hors effectifs. Ceci représente 6 EUR/an et par habitant, ce qui est considéré comme un niveau peu distinctif (selon l’enquête officielle de 2019, on aurait 9 EUR/an et par habitant pour l’ensemble des collectivités – contre 25 EUR aux Pays Bas)
Le choix d’une zone de rencontre pour la rue Mounié nous réjouit, c’est celui proposé par Antony à Vélo depuis plus de 10 ans. Une rue piétonne serait bien sûr encore plus agréable, mais la solution proposée nous paraît pragmatique vu les contraintes de circulation pour le franchissement des voies de RER.
Les caniveaux-rigoles : une menace pour les cyclistes - dont la place doit être affirmée
Pour les cyclistes, ce qu’on voit du projet suscite une inquiétude sérieuse à laquelle il faut absolument remédier (voir la photo, figurant p 14 de Vivre à Antony 7/23) : la voie centrale étroite (2m ou 2,5m), avec des rigoles paraissant assez profondes de chaque côté, empêche tout dépassement ou croisement vélo-voiture. Les cyclistes ne doivent pas être poussés à franchir de tels obstacles. Le croisement en particulier doit être rendu possible. Il est important de préciser dans le projet qu’il s’agit bien d’une zone de rencontre (ceci apparaît seulement dans la bulle « mettre à niveau les trottoirs » sur le site), et que celle-ci sera bien en double sens cyclable.
Tenter de franchir en biais une telle rigole représente un danger redoutable pour tout cycliste. Le problème de franchissement concerne aussi les fauteuils roulants et même les poussettes, voire certains piétons fragiles.
Quelle solution proposer ? Elargir simplement la voie circulée entre les rigoles ne paraît pas très pertinent, c’est pousser à rouler plus vite. Dans ce genre de cas, l’écoulement des eaux est en général prévu au milieu de la voie, avec un profil en V très ouvert ramenant l’eau au centre, sans creux gênant le passage des cyclistes, des PMR… Un tel profil existe sur la place Patrick Devedjian par exemple.
En fait, l’« allée centrale dédiée à la circulation » décrite sur le site ne va pas dans le sens d’une zone de rencontre, où les piétons sont libres de cheminer partout. La vitesse doit être limitée par d’autres dispositifs visuels et matériels pour rompre la perspective rectiligne invitant à la vitesse. Des possibilités existent avec des stationnements pour motorisés, des stationnements vélo, des plates-bandes ou bacs de végétaux, à situer en partie dans la zone où peuvent circuler les véhicules motorisés.
Une information à compléter
Plus généralement, les informations données sur le projet sont limitées à quelques principes et quelques vues d’artistes. Il manque un texte clair décrivant la voie dans son ensemble, avec un plan et des informations notamment sur les entrées et sorties, sur le nombre et l’emplacement des stationnements.
La perspective de voir aménager aussi les autres rues du centre est positive : il serait nécessaire d’avoir dès maintenant une information sur le plan de circulation global, qui existe, mais dont on ne parle jamais.
Enfin le questionnaire se concentre surtout sur quelques points spécifiques (arbres, bancs… ). Il sera utile d’attirer l’attention sur d’autres aspects importants aussi, comme la circulation et le stationnement cyclistes ou la possibilité de réserver la rue aux mobilités douces les jours de grande affluence piétonne.
Le prochain comité vélo de la ville doit se tenir le 12 septembre prochain et portera sur ce sujet. Dans cette perspective, tous les retours et réactions sur ce sujet sont les bienvenus !
Nous vous proposons de suivre la vallée de l’Yvette à partir de Palaiseau au moins jusqu’à Courcelles. On longe la rivière dans des parcs magnifiques et en grande partie sur une piste cyclable.
Apportez votre pique-nique, prévu à Courcelles au bout de 20 km.
Rendez-vous à 9h30, départ 10h, place Lexington (angle de la coulée verte et de l’avenue du bois de Verrières.
Plusieurs possibilité pour le retour ;
-prendre le RER B à Courcelles, la balade sera de 21km
- prendre le RER B à Saint Rémy les Chevreuse, la balade sera de 24km
- revenir à vélo à Antony,à partir du lieu du pique-nique, la balade fera 40-45km.
Le RER B ramène au centre d’Antony.
Cette sortie vélo est ouverte à tous sans inscription préalable (enfants à partir de 8/10 ans ayant l'habitude de pédaler (quelques côtes).
Pensez à vérifier l’état général de votre vélo et en particulier vos freins et vos pneus avant le départ, et à apporter de l’eau, votre panier pique-nique et un nécessaire de réparation.
Nous vous attendons nombreux.
Pour tout renseignement vous pouvez nous contacter par l’intermédiaire de notre blog http://www.antonyavelo.canalblog.com
ou contacter Françoise 06 32 47 28 42 ou Béatrice 06 04 17 32 13 .
La rue Lavoisier a besoin depuis longtemps d'un réaménagement complet, et c'est ce que va faire la ville cette année. Cependant, l'aménagement cyclable présenté mériterait pas mal d'améliorations. Voici les propositions que nous avons communiquées.
La ville a présenté au Comité vélo du 22 mars le projet d'aménagement de cette rue importante. Elle est en impasse, mais dessert le lycée et le collège Descartes, des terrains de sport et la gare du RER C Chemin d’Antony, et aussi une résidence de grande ampleur : tout ceci entraîne pas mal de circulation. La zone doit être apaisée et sécurisée pour les mobilités actives, piétons et cyclistes, avec un itinéraire cycliste qui se doit d’être sécurisé et très lisible.
Or le projet de voie cyclable recoupe à plusieurs reprises la chaussée et manque de lisibilité.
Voici nos propositions, en partant de la place Lewisham jusqu'à la rue Gilles de Gennes
Antony accueille près d'une centaine de réfugié.es d'Ukraine, qui ont des besoins de déplacements locaux au quotidien : travail, école..., et peu de moyens pour y faire face.
L'association Antony-France-Ukraine a décidé de doter les réfugié.es qui le souhaitent de vélos retapés pour leur assurer une mobilité maximale.
Une vingtaine de vélos retapés leur ont été remis samedi 14 mai à l'occasion de la vente de vélos organisée par la Recyclerie de Massy, au cours de l'événement régional Parlons Vélo Massy. L'équipement comprenait aussi des antivols et des casques pour ceux qui le souhaitaient. L'opération était financée par la Croix Rouge d'Antony.
Antony à Vélo a fourni des gilets fluo, et a organisé dans la foulée une "remise en selle" rapide, débouchant sur un retour en groupe à vélo vers Antony dans l'après midi.
Nous souhaitons bonne route et bonne chance aux réfugié.es ! Après cette première, d’autres opérations pour des publics ayant des difficultés à accéder à un vélo pourront peut-être voir le jour...
Antony à Vélo a analysé pour vous le détail des 509 réponses, 2857 points critiques et 258 commentaires.
Parmi les points saillants :
Toutes les réponses dans notre présentation :Barometre_des_villes_cyclables_Antony_30_03_2022
Le comité vélo d’Antony a été mis en place par la mairie en mars 2021. Il rassemble la municipalité, diverses associations, la RATP et Transdev, et deux associations liées au vélo.
Si au début, les problèmes de fond, tel que les projets d’aménagement, n’ont guère été abordés, des progrès ont été réalisés et nous avons été récemment consultés sur les projets de la rue de l’Eglise et de la rue Pajeaud, sur les stationnements et d’autres sujets d’importance. Nous attendons le débat sur le schéma directeur cyclable.
Mettre en place un Comité vélo permanent, c’était une de nos plus importantes demandes aux candidats et candidates aux municipales en 2020. Le but est de permettre un échange continu sur tous les aspects importants pour la circulation à vélo dans notre ville : depuis la mise en place du schéma cyclable d’ensemble, jusqu’à l’animation et la communication, en passant par les problèmes propres à chaque rue ou aménagement.
Le comité vélo a été mis en place par la mairie en mars 2021 . Il rassemble une dizaine de membres de la municipalité, diverses associations ou conseils (familles, commerçants, conseils des jeunes et des seniors, prévention routière), des entreprises de transport (RATP, Transdev), et deux associations liées au vélo : Antony à Vélo et Antony Bency Cycliste. Il se réunit environ tous les 2 mois.
Selon nous, il faudrait pouvoir en plus rencontrer régulièrement les services techniques de la municipalité, pour faire le point sur les détails concrets des aménagements (car entre les plans et le réel, il y a souvent des déceptions si on ne peut pas voir concrètement ce qui est prévu) et aussi proposer des idées et traiter les difficultés les plus diverses (par exemple : les panneaux de circulation affichés sur la place du marché, toujours aussi incohérents pour les cyclistes malgré plusieurs signalements). Mais ce type d’échange n’a pas été accepté par la mairie.
Si au début, on restait sur des sujets quelque peu superficiels ou lointains, les comités suivants sont devenus plus substantiels (voir articles sur ces sujets) :
Cela est loin d’épuiser les sujets à traiter. Nous souhaitons davantage de concertation pour les ordres du jour, et voici les sujets que nous comptons pouvoir discuter lors des prochains comités :
La transformation cyclable de notre ville a connu un coup d’accélérateur ces dernières années et le vélo est plus que jamais au cœur des attentes des Aantoniens. 2022 sera à nouveau une année-clé, comme en témoignent les dix questions recensées ci-après, dont les réponses attendues cette année façonneront le futur cyclable de notre ville :
1. La transformation de la rue Mounié : l’enquête menée en 2019 par les services de la ville a montré la forte attente pour un projet d’abord conçu pour la marche à pied et le vélo, où la place de la voiture serait réduite. Véritable serpent de mer, ce dossier débouchera-t-il en 2022 ? Franchira-t-il des étapes décisives ? Souhaitons-le en établissant un plan de circulation à vélo dans tout le centre-ville élargi. Nos propositions sont sur ce blog !
2. La transformation de la RD 67A, c’est-à-dire l’axe Rue Adolphe Pajeaud- Avenue Jean-Monnet, est à l’étude au Département. Premiers éléments annoncés en janvier. Votre association a clairement pris position pour une piste continue, suffisamment large, positionnée de façon latérale sur la chaussée, séparée de la circulation automobile. Le projet doit englober l’ensemble de l’axe, de la RD 920 au Pont de Pierre qui fait la limite avec Massy. Les points sensibles, comme les abords de Paul Bert doivent être aménagés eux aussi avec un traitement en faveur du vélo et des piétons.
3. Problématique assez voisine pour la transformation cyclable de l’Avenue Kennedy au sud à la frontière d’Antony et de Massy. Des études complémentaires sont engagées côté Massy sur la question du stationnement. Il faut maintenant avancer. Et dans l’immédiat de toute urgence repeindre les bandes cyclables mises en place à l’automne 2020 qui ont largement disparu.
4. Si le prix de la piste cyclable la plus difficilement praticable existait, il serait sans conteste attribué à la piste cyclable de la rue Georges Suant où les racines des arbres ont depuis longtemps transformé la piste en concours d’obstacles assez difficilement franchissables. Difficile d’imaginer que cette situation puisse durer une année encore !
5. Quelle place pour le vélo à la future gare Antonypôle de la future ligne 18? Largement dimensionnée, la future gare devrait comporter en son sein un parc de stationnement vélo intégré qui est de loin la meilleure formule pour faciliter les transferts et sécuriser les vélos. Les besoins seront en effet importants dans le quartier en projet annoncé comme étant conçu autour du vélo. Ce n’est pas la voie choisie à ce stade par la Société du Grand Paris : il est urgent de rectifier le tir avant que les travaux de la gare ne débutent prochainement.
6. Quelle évolution pour les abords de la gare RER Antony ? Un projet de pôle multimodal avec couverture des voies est apparu dans le débat des élections municipales de 2020 : annoncé comme le projet du mandat municipal actuel, où en sommes-nous ? Un tel projet est un fort enjeu pour de meilleures conditions de circulation du vélo dans l’ensemble du secteur. C’est aussi l’occasion de prévoir le parc de stationnement vélo de grande capacité indispensable à cet endroit vu la très forte attractivité de la gare RER Antony pour le rabattement vélo. Le voile sera-t-il levé en 2022 ?
7. La question du stationnement vélo près de toutes les gares antoniennes est également posée. Elle est essentielle pour permettre le rabattement vers les gares à vélo et la sécurisation contre le vol et les dégradations. Aucun cycliste n’envisage aujourd’hui en effet de laisser de façon régulière et pendant de longues heures un vélo de valeur auprès des gares. Le décret du 8 juin 2021 a fixé le nombre de places sécurisées minimum à prévoir d’ici le 1-1-2024 : 340 pour le RER Antony, 200 pour les Baconnets, 180 pour la Croix de Berny, 40 pour Fontaine-Michalon, 40 pour Parc de Sceaux, 10 pour Chemin d’Antony. Les projets municipaux actuels sont en retrait par rapport à ces objectifs, ce qui pourrait assez vite générer de la saturation. Mais surtout les modalités prévues suscitent le doute, en particulier la mise en place de consignes Veligo bien peu engageantes et réservées aux seuls porteurs de Pass Navigo.
8. Les liaisons vélo vers l’est au départ d’Antony vers la zone d’emploi d’Orly-Rungis et vers Belle Epine sont très difficiles. A partir de 2024, la mise en service du prolongement de la ligne 14 qui reliera directement Paris à Pont-de-Rungis et à Orly pourrait créer de nouvelles combinaisons de déplacement « vélo + transport » particulièrement intéeressantes permettant d’alléger quelque peu le RER B. A condition d’améliorer les liaisons à vélo : une étude à lancer en 2022 assurément si l’on veut être au rendez-vous en 2024 !
9. L’idée d’un RER Vélo, proposée par les associations vélos, a été largement reprise, notamment par l’exécutif régional. De nombreux débats sont en cours en particulier dans le sud des Hauts-de-Seine. Le millefeuille territorial, et la multiplicité des points de vue qui en résulte, jouent ici à plein. Le risque d’enlisement du projet RER Vélo est réel. Pour éviter cela, se pose la question de l’attribution d’un vrai pouvoir de décision à une instance disposant d’une vue globale suffisante. Une question adressée aux candidats à la présidentielle de 2022.
10. Le Plan Climat Air Energie du Territoire Vallée Sud Grand Paris est en consultation publique jusqu’au 15 janvier 2022 : parmi les thèmes en débat la place du vélo dans la transition écologique de notre Territoire : faut-il viser 15 % des déplacements à vélo en 2050 comme le propose Vallée Sud Grand Paris, ou plutôt 25 % comme le proposent les associations environnementales fédérées dans la CATTE dont Antony à vélo (pour y répondre :
Nous vous avons parlé du PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial) de notre territoire, Vallée sud Grand Paris.
Vallée Sud a lancé la consultation publique officielle, jusqu’au 31 décembre seulement.
Ce délai trop court risque de limiter l'expression du public : répondons sans tarder à cette consultation
ici : Vallée sur grand Paris donnez-votre-avis-sur-le-pcaet
Voici les remarques proposées par le collectif d’associations CATTE qui a analysé le plan en détail
Vous pouvez librement vous en inspirer !
Propositions_pour_intervenir_dans_la_consultation_PCAET
Le Comité vélo d’Antony valide les pistes de transition du centre ville.
Le Comité, qui réunit à l’invitation de la mairie les associations Antony à Vélo et Antony Berny Cycliste, la RATP, les commerçants, les conseils des seniors, des jeunes... s’est penché en décembre sur les nouvelles pistes du centre-ville.
Il a constaté leur utilité (environ 15 % de part des vélos dans la circulation en septembre 2020 !) et a proposé des améliorations : la piste de la rue de l’Abbaye élargie et à double sens, la piste de la rue Brossolette plutôt du côté gauche, les carrefours « à la hollandaise »… et aussi un contrôle efficace du stationnement abusif.
En revanche la rue Mounié reste en attente d’un aménagement vraiment adapté !
--> Participez à notre pétition
En attendant : le carrefour à la berlinoise : les cheminements vélo sont visuellement protégés
La révolution du vélo doit maintenant se poursuivre dans les quartiers de notre ville comme l’ont récemment illustré les débats autour des nouveaux quartiers Jean Zay et Antonypôle auxquels Antony à Vélo a participé activement.
lisez notre article : Antony : le vélo à la rencontre des quartiers
Le Plan Climat Air Energie devra fédérer et insuffler une bonne part des transformations locales requises pour construire ensemble un demain désirable, sur notre Territoire, pour nous-même et nos enfants.
Certains choix, plus efficaces que ceux proposés jusqu'ici, nous paraissent indispensables.La mairie d’Antony lance une enquête sur le stationnement vélo.
<- Bientôt à Antony ?
Jusqu’au 31 octobre, vous pouvez donner votre avis sur les emplacements d’arceaux. Il faut s’inscrire sur https://participer.ville-antony.fr/ et comme l’enquête est ouverte aux personnes qui sont en lien avec les associations, vous pouvez nous contacter , et vous pouvez aussi appeler le 01 40 96 73 04 ou écrire à democratie@ville-antony.fr pour dire que vous souhaitez participer à l’enquête, au titre d’Antony à Vélo ou du Comité vélo.
Cette enquête vous permettra de faire des suggestions localisées sur une carte.
Mais nous souhaitons aussi faire des remarques globales sur le stationnement vélo :